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L’hypnose ne régule pas directement la température corporelle, mais elle agit puissamment sur la perception sensorielle, le stress et les réactions physiologiques associées.

Le rapport de l’INSERM (2015) souligne que l’hypnose modifie l’activité cérébrale, notamment au niveau du cortex préfrontal, impliqué dans la régulation des émotions et de la douleur, des mécanismes mobilisables pour mieux tolérer la chaleur.

L’Institut Français d’Hypnose vous partage 4 techniques qui activent le système parasympathique, favorisant un état de calme physiologique, propice à une meilleure gestion du stress thermique : 

1. La visualisation de fraîcheur : s’imaginer dans un environnement frais (cascade, glacier, brise marine) diminue subjectivement l’inconfort thermique.
2. La dissociation sensorielle : percevoir la chaleur comme une simple information corporelle, sans y associer d’émotion négative.
3. L’ancrage corporel de fraîcheur : associer un geste simple (exemple : main sur le cœur) à une sensation agréable vécue, pour y accéder mentalement à volonté.
4. La respiration consciente : inspirer lentement par le nez, expirer doucement par la bouche entrouverte, pour apaiser, rafraîchir le corps et ralentir le rythme cardiaque.

Ces pratiques ne remplacent pas les recommandations sanitaires (hydratation, protection solaire, horaires adaptés), mais constituent un complément efficace, pour les patients comme pour les soignants, face au stress thermique et à la fatigue estivale.